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 L'histoire véritable de Thibaut et Emily

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Jérémie Olliver

Jérémie Olliver


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MessageSujet: L'histoire véritable de Thibaut et Emily   L'histoire véritable de Thibaut et Emily Icon_minitimeVen 26 Déc - 15:40

Je la mets ici avec un lien vers mon blog, parce que c'est là qu'elle se trouve, mais je la copie / colle histoire que vous puissiez lire directement.

http://herissonfashion.skyrock.com/2193326085-posted-on-2008-12-15.html


(point de vue Emily)

"La première fois que j'ai réalisé que quelque chose clochait dans la relation qu'entretenait Léo avec les parents, j'avais huit ans. Léo avait quatre ans de plus, c'est à dire douze ans, et se faisait chaque jour copieusement violer par nos deux parents. Un jour il est revenu de chez notre voisine, du joli nom de Nadine, en pleurs et mal rhabillé. Je l'ai observé en coin tandis que dans un simple chuchotis entrecoupé de sanglots il racontait à notre mère ce qui s'était passé. "

- Tout est devenu flou, dans ma tête, disait-il. Je ne voyais plus que son corps distinctement, elle était nue et elle me souriait. Elle était suggestive.

"Son vocabulaire était trop recherché pour une gamine de huit ans. Les mots "distinctement" et "suggestive" m'échappaient, je comprenais à peine ce qu'il voulait dire par là."

- Et qu'as tu fait, Léo ? Lui a murmuré Marta, notre mère.
- Je suis entré en elle ... doucement ...

"La voix de Léo n'était plus qu'un simple souffle, il avait les yeux baissés. Marta a sourit, elle lui a montré la porte de la chambre où se trouvait mon père. Léo a secoué doucement la tête, suppliant mais presque résigné, il savait qu'elle ne céderait pas."

- Tu as été très vilain, Léo, tu dois être corrigé, et ton père ne peut plus se contenir.

"Elle lui chuchota une phrase dans le creux de l'oreille. En me rapprochant au maximum, je n'avais compris que le mot "étroit" que je peinais à replacer dans le contexte. Léo a rougi violemment et s'est exécuté. Passant devant moi il m'a chuchoté : "

- Tout va bien, Em', tout va bien, ne t'en fais pas.

"Il a essayé de sourire mais même du haut de mes huit ans j'ai compris que ce sourire était un faux sourire. Puis il a disparu à la suite de Marta dans la chambre horriblement noire. Me collant contre la porte je l'ai entendu sangloter, et j'ai entendu Arthur, notre père, rire. Il y a eu un drôle de bruit, comme un claquement, et Léo a hurlé. Je suis allée me cacher dans mon lit et j'ai mis mes mains sur mes oreilles, ne voulant plus l'entendre, comprenant enfin que les visites récurrentes de mon frère dans la chambre de mes parents n'étaient pas normales."

_________________

"La seconde scène mémorable a eu lieu quand j'ai eu dix ans. Léo commençait à s'affirmer par des airs de gros dur. Il ne parlait à personne, dans son collège, et faisait même peur aux professeurs. C'est cette année là que j'ai vraiment compris la notion de "viol", et que j'ai commencé à me douter de quelque chose. Un jour je suis allée voir mon père, et je lui ai dit : "

- Papa, pourquoi est-ce que tu violes Léo ? Il a fait quelque chose de mal ?

"Mon père est devenu tout blanc, ma mère également. Elle s'est penchée vers moi, a souri de toutes ses dents. Sur l'une de ses incisives il y avait du rouge à lèvres, rouge comme du sang, et orné de petites paillettes. Ce rouge à lèvre jurait horriblement avec ses cheveux orange crêpés, et son teint de craie. Elle était laide."

- Ma chérie, a-t-elle chuchoté, je ne sais pas ce que t'a raconté Léo, mais nous ne lui faisons rien de mal, je te le jure. Parfois il est méchant, et il faut le corriger un peu, mais c'est pour son bien.

"Léo passait par ici, il a entendu la dernière remarque. Mon père m'a ordonné de sortir de la chambre et il a claqué la porte, j'ai eu peur alors je suis allée me cacher au fond de mon placard, mais j'ai vu Léo qui se collait contre la porte pour entendre."

(point de vue Thibaut)

"Je les ai entendu hurler, mon père surtout. J'ai entendu ma mère chuchoter qu'il devait se calmer, qu'elle s'occuperait d'Emily. J'ai pâli. Ma seule pensée a été "non, pas elle". Mon père a ouvert la porte à la volée, me projetant à terre. Je suis allé le supplier de ne rien faire à Emily, il a fini par reprendre ses esprits, il a pâli à son tour. Il a chuchoté "ma fille, ma petite fille, je ne pourrais jamais lui faire de mal ...". Puis ses yeux sont devenus deux fentes noires et menaçantes, et il m'a demandé de le rejoindre dans quinze minutes. J'ai ravalé la bile qui me montait dans la gorge et je suis allée chercher Emily."

- Pourquoi est ce qu'ils te font du mal, Léo ? m'a-t-elle demandé dans un murmure apeuré.
- Tout va bien, Em', lui ai-je répété encore et encore, en glissant les doigts dans ses cheveux bruns.

"Puis je lui ai donné mon mp3 en lui disant de le mettre au maximum. Les cris de mon père étant proportionnels à sa fureur, je savais qu'elle entendrait tout si je ne prenais pas cette précaution..."

(point de vue Emily)

"Quand je suis sortie pour aller aux toilettes, j'ai jeté un oeil dans la chambre de mes parents. Léo était prostré sur le sol, à moitié nu, enveloppé dans une chemise trop grande appartenant à mon père, les cheveux ébouriffés, l'air suppliant. Et en ombre chinoise sur le mur, j'ai vu mon père qui brandissait un chandelier. J'ai couru me cacher dans mon lit.

Cette nuit là a été la nuit de la première fugue de Léo. Je l'ai supplié de partir, et il a fini par entasser dans un baluchon une dizaine de tee shirts, son fer à lisser et son mp3 et par sortir par la fenêtre. Je l'ai vu aller se réfugier chez la voisine, la mère de Nadine, puisque Nadine était parti avec ... leur fils."

(point de vue Thibaut)

"Cette nuit là je suis allé chez ma voisine, espérant trouver Nadine et notre enfant. Mais j'ai appris par la bouche de Joëlle, sa mère, que Nadine, ne supportant plus de me voir jour après jour, avait fui avec notre enfant de deux ans tout juste. J'ai ravalé mes larmes."

- J'aurais pu m'en occuper, j'aurais pu assumer mes erreurs.
- Tu es tellement jeune, Léo, tu ne peux même pas t'occuper de toi même.

"Sa remarque m'a mis en rogne. Elle a accepté de me garder pour la nuit, mais au matin mes parents m'ont récupéré, et mon père, après m'avoir brûlé le poignet avec mon fer à lisser, m'a violé jusqu'à ce que, roué de coups, au sol, je l'implore de me tuer. Alors seulement il a ricané et m'a dit qu'il ne me ferait pas ce plaisir ... "

(point de vue Emily)

"Quand j'ai eu douze ans, et Léo seize, il était complètement emo, et complètement perdu. Il ne mangeait rien et se faisait vomir, filiforme, inquiétant. Ses bras étaient striés des marques de brûlures de cigarettes et des coups de rasoir qu'il s'infligeait quotidiennement. Les viols n'avaient pas cessé, et moi, impuissante, je le regardais mourir à petit feu, le suppliant parfois de s'enfuir. J'avais pris l'habitude, chaque nuit, de m'endormir la lumière allumée et le mp3 à fond. Après sa séance quotidienne de viol, il me rejoignait dans mon petit lit et me prenait dans ses bras. Je le réconfortait du mieux que je pouvais, serrant ses mains glacées, lui chuchotant que tout irait mieux un jour. Il secouait négativement la tête, et s'endormait, rompu par les coups, la faim et la fatigue.
Au lycée la cour était commune avec le collège, ce qui fait que nous nous voyions toute la journée. Il me protégeait des malautrus, flanquait des baffes aux rares qui tentaient de m'approcher. Je n'avais eu alors qu'il seul petit ami, un de ceux qui comprenait Léo, qui voulait l'aider. Léo l'avait accepté, laissé passer, jusqu'à ce que le mec essaye de me toucher, sans mon consentement. Léo l'avait frappé au visage, puis entraîné dehors afin de le finir. Le garçon s'était enfui, mort de peur.

A cette période d'un froid glacial, a succédé une période brûlante. Léo a eu dix-sept ans, et moi treize, il n'essayait plus de résister, ne criait plus, s'éteignait doucement. Un jour il est venu me voir, en larmes et s'est effondré dans mes bras, secoué de spasmes. Je lui ai demandé ce qui n'allait pas."

- Emily, j'ai vu cette fille, elle était si belle, son corps scintillait au soleil ... Elle ... Je l'ai ...

"L'image d'un chandelier s'est imposée à mon esprit et j'ai fermé les yeux. "

- Léo ... Pourquoi ?

"Son regard s'est fait féroce, plein d'un désespoir farouche."

- Elle a enfin compris, ce que c'était d'être moi ...

"Et puis il a perdu connaissance.
Au jour de mes quatorze ans, il comptabilisait une dizaine de viols de ce genre à son actif. Et ce matin là il est parti.
Cette fois ci il avait prévu son coup. Il a emporté avec lui un sac plein d'argent liquide : un demi milliard d'euros en billets de cinq cent. Le contenu de son compte personnel ainsi que de celui qui était destiné à ses études. Il avait aussi un autre sac, toutes ses affaires personnelles. Il était vraiment parti, plus aucune trace de lui dans la maison.
Les parents s'en sont trouvés soulagés, m'ont-ils dit, et m'ont fait une fête d'anniversaire avec tous les voisins. Joëlle est venue, et a passé la journée à prier, un chapelet en bois à la main, pour que Léo aille bien. A la fin de la fête elle me l'a donné, me disant de continuer de prier, et je l'ai mis autour de mon cou.
Le soir venu j'ai trouvé sous mon oreiller une lettre d'adieux :

"Emily,
Le jour est venu pour moi de partir, loin, et à jamais. Tu es la personne la plus belle, intérieurement et extérieurement que j'aie jamais rencontrée de toute ma vie. Je doute qu'on se revoie un jour, mais sache que tu seras toujours dans mon coeur, tu es la seule personne qui compte pour moi.

Ton frère qui t'aime et te protégera toujours,

Léo."

"Il avait laissé son mp3 à côté de la lettre, et je serrais l'objet contre moi quand j'ai remarqué qu'il avait aussi laissé une petite bague finement ciselée ornée d'un diamant bleu, d'un petit lapis lazuli de la taille d'une tête d'épingle et d'une pierre d'un noir d'encre dont j'ignorais le nom. Je savais évidemment ce qu'était cette bague, elle avait appartenu à notre grand mère, Ilda (ou Mathilda), qui l'avait léguée à Léo en mourant. Et maintenant il me la donnait. Je me promettais intérieurement de toujours la porter, jusqu'au jour où je pourrai je revoir et la lui rendre ... "

__________________

(point de vue Thibaut)

"Madrid, Stockholm, Londres, Las Vegas, en deux ans d'errance sexuelle, dépravée et droguée j'eus le temps de voir beaucoup de villes. A Las Vegas j'épousai par mégarde une jeune madrilène que je ne connaissais que de nom et changeai le mien pour Enrique Torres. Puis à Stockolm, m'étant mis à la poésie et à l'étude de la littérature anglaise, je devins Sir Steven Jonathan Waldorf. Chaque personne s'y laissait prendre avec plaisir, je violai de plus en plus de jeunes filles, hommes, et même des enfants. Un jour après que j'eus déménagé pour Londres, afin d'y enseigner les langues dans une faculté (je parlais couramment français, anglais et espagnol, et me débrouillais plutôt bien en italien), je trouvait dans une librairie d'occasion, un livre du marquis de Sade. Je tombai aussitôt fou amoureux de sa façon si étrange de voir les choses, de son sadisme, de la violence gore de ses écrits, mais aussi de la philosophie qu'ils dégageaient finalement, cet esprit libertaire que j'affectionnai aussitôt. Je lus de lui tout ce que je pouvais, comprenant que c'était là la clé de ma vie future, sans bien savoir pourquoi. Et après avoir enseigné pendant des semaines dans cette faculté, l'un de mes élèves vint me voir à la fin d'un cours. Il arborait une moue aguicheuse et provocante, il me cherchait. Il finit bien évidemment dans ma chambre d'hôtel, première personne consentante que j'y amenai. Comprenant que j'allais devoir changer de vie, je lui demandai son prénom."

- Thibaut, me répondit-il avec un sourire, se cachant légèrement derrière son rideau de cheveux d'un noir d'encre.

"Thibaut, Thibaut, Thibaut. Je me répétai ce prénom qui deviendrait le mien dans ma tête, comme un mantra.
Le lendemain je démissionnai de mon job de professeur, me souvenant aussitôt que j'avais toujours détesté les professeurs en général. Puis je retournai à Paris, joignant la mairie pour les informer qu'un dénommé Thibaut De Sade venait habiter dans le coin. Je me réfugiai dans un petit appartement plutôt sobre mais coquet, rue Kellerman, histoire d'attendre que les choses se tassent, puis, le jour de mes vingt ans, je sortis pour la première fois depuis trois ans sur les champs Elysées, parcouru de frissons de bonheur, d'allégresse. J'étais heureux de retrouver MA ville, et me rendis soudain compte que c'était là que j'avais toujours voulu être. J'évitai consciencieusement le seizième arrondissement, curieux mais pas téméraire : Je ne savais pas comment j'aurais réagi en croisant Marta ou Arthur au détour d'une ruelle. M'auraient-ils reconnu ?
Je fis la connaissance, à mon plus grand malheur d'abord, de Katie Hilton et Roxanne Hix, de Av ...
... Et la suite vous la connaissez, non ?"

___________

(point de vue Emily)

"Nadine est finalement revenue habiter près de chez nous avec Jimmy, son fils, leur fils. Il avait les yeux gris de son père, le regarder me faisait pleurer. J'ai attendu, attendu, attendu mes seize ans, travaillant le minimum, effrayant les autres avec le souvenir de mon frère qui avait si mal tourné. Je portais tous les jours la bague et le chapelet, pensant que ça l'aiderait. Mine de rien, chaque fois qu'il m'envoya une lettre (c'est à dire rarement), je notai mentalement où il se trouvait. Il faisait le tour du monde. Quand je reçus de lui une petite carte qui représentait les champs Elysées, je compris qu'il était temps que je parte de chez moi.
A sa manière, je ramassait toutes mes affaires, mais ne pensai pas à rassembler l'argent de mon compte. Je me teignis les cheveux en blond, et les coupai façon emo, histoire de lui ressembler. Nadine m'y aida. Elle me jura de lui donner la garde partagée de Jimmy si jamais je le retrouvais.
Je pris mon sac et partis, un jour de pluie. Dans une ruelle, je croisai Dani Gore, qui, après qu'on ait parlé longuement, me proposa d'emménager chez elle. J'acceptai avec gratitude, elle fut la première amie que je me fis.
Trouvant dans une boutique branchée un tube de coloration bleue, un bleu vif et puissant, de la couleur du diamant sur ma bague, je me teignis à nouveau les cheveux et me mis à la recherche de mon Léo. Dans un bar je rencontrai d'abord Dimitri Hix, puis Katie Hilton mais enfin ... vous connaissez la suite !"
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Rose Meyer

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MessageSujet: Re: L'histoire véritable de Thibaut et Emily   L'histoire véritable de Thibaut et Emily Icon_minitimeVen 26 Déc - 16:47

Ravie d'en apprendre autant =)
En tout cas c'est triste... =/ Les pauvres, enfin surtout Thibault quoi...
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